15 décembre 2018 de 9h30 à 12h
Attention : le séminaire n’aura finalement pas lieu à la bibliothèque Seebacher mais en salle 305 B de la Halle aux farines.
Sophie Wahnich sera invitée autour de ses travaux, des questions qu’ils posent à l’enjeu même, social et politique, d’une réflexion en termes d’« imaginaire », dans le champ historiographique et dans ses liens avec le présent et les raisons d’y agir, mais aussi des expertises qu’elle apporte régulièrement au cinéma - et qu’elle a notamment apportées au film de Pierre Schoeller.
L’être « révolutionnaire », devenir révolutionnaire
1. Le diagnostic des « signaux faibles » d’un intérêt pour la Révolution : les fictions et en particulier théâtre et cinéma. Deux livres de Sophie Wahnich au moins importent pour cela, Histoire d’un trésor perdu. Transmettre la Révolution française (2013) et plus près de nous La Révolution française n’est pas un mythe (2017). La question est notamment celle de la Révolution comme instruisant une capacité d’agir pour le présent, un « courage » d’agir et d’y croire, donc quelque chose comme une rénovation de l’élan du devenir-révolutionnaire. Dans le même temps ou à peu près, il y a eu le livre de Jean-Claude Milner, et celui, d’un autre genre, de Michel Vovelle.
2. La collaboration auprès de créateurs comme « conseil » : l’exemple de Schoeller (qui vient après d’autres) et la réflexion, à légère distance maintenant, sur son entreprise (assez particulière) et sa réception (contrastée).
3. La co-création : le casting Saint-Just (afin de présenter de plus près les enjeux de cette entreprise originale, à découvrir ici : https://enseignements-2018.ehess.fr/2018/ue/2709/). L’enjeu sera aussi de lancer quelques idées autour des « incarnations » révolutionnaires.